Un audit confirme aujourd'hui ce que nous dénoncions depuis des années, lorsque nous étions dans l'opposition...
Après le Rapport de la Chambre Régionale des Comptes et la publication de l'audit consultable sur le site internet de la ville, le mauvais bilan financier de l'ère Aeschlimann est incontestable. Un handicap pour l'avenir....
Souvenez-vous: l'ancienne majorité UMP proclamait que "Asnières était la ville la mieux gérée de France" et inondait la ville d'affiches. Nous dénoncions alors la supercherie, mais l'héritage s'avère encore plus préoccupant que les prévisions les plus pessimistes.
Cet audit réalisé par un cabinet d'expert indépendant explique ce que pointait déjà la C.R.C. Lors du dernier Conseil municipal, le couple Aeschlimann s'est empêtré dans des explications confuses et peu convaincantes.
C'est désormais à la nouvelle équipe d'assumer cet héritage, en pleine crise financière internationale de surcroît. Un défi que le Grand Rassemblement pour Asnières s'est engagé à relever.
En attendant, voici la triste réalité des chiffres officiels que plus personne ne peut nier.
UNE DETTE EXORBITANTE DE 182 MILLIONS D'EUROS
En 2001 la dette était de 105 millions d'euros, pour passer à 182 fin 2007 ! Soit une hausse de 75% sous la dernière mandature. "En 2006 Asnières présentait déjà l'une des dettes par habitant les plus élevées de France (...) 2167 euros par habitant quand la moyenne des villes de l'échantillon n'est que de 1225 euros. En 2007 Asnières atteint 2348 euros par habitant. Cet endettement place Asnières parmi les villes les plus endettées."(cabinet Ressources Consultant Finances).
UNE PARTIE DE LA DETTE MASQUEE
Plusieurs équipements ont été construits par "bail emphytéotique administratif": la ville d'Asnières paie un loyer à sa banque pendant 25 ans. "D'une certaine façon ces loyers représentent une forme particulière d'encours de la dette". Soit un "encours supplémentaire masqué de 11, 2 millions d'euros pour la ville."(cabinet Ressources Consultant Finances).
DES IMPOTS EN HAUSSE DE 17% SOUS LA MANDATURE AESCHLIMANN
L'ancien maire tente aujourd'hui de le faire oublier, mais le taux communal d'imposition a été augmenté de 17% sous sa mandature, voire même 33 % pour la taxe sur les ordures ménagères. Malgré cette hausse la précédente équipe n'a pas su trouver les ressources nécessaires pour équiper la ville. Le recours aux subventions, par exemple, était souvent ignoré, et la ville a perdu des dizaines de millions d'euros.
DES EMPRUNTS "TOXIQUES" A 65%!
L'ancien maire avait assuré qu'il n'y avait pas d'emprunts "toxiques"! L'audit relève que sur 182 millions d'euros de dettes, seule une part de 4% est basée sur des emprunts à taux fixes. "Asnières est ainsi exposée à différents emprunts structurés potentiellement risqués dans les années à venir" (cabinet Ressources Consultant Finances).
LA TAXE PROFESSIONNELLE EN RECUL
"Les bases de T.P. d'Asnières ont évolué de manière particulièrement défavorable. Elles subissent une évolution physique négative systématique depuis 2005"(cabinet Ressources Consultant Finances). La situation est totalement différente dans les villes voisines.
ET LA "CAGNOTTE"?
L'ancien maire a prétendu avoir amassé une "cagnotte" pour Asnières: c'est faux. Cet argent provenait de suremprunt (des emprunts réalisés pour ne financer aucun équipement, mais pour lesquels la ville paie des intérêts!) Ce suremprunt a coûté chaque année la bagatelle de 500 000 euros. Une manière désastreuse de gérer les finances locales.
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