Le débat organisé par l'association ANTICOR à Asnières ce 7 février a été un véritable succès. Plus d'une centaine de participants étaient présents pour assister au lancement d'une grande campagne contre la corruption.
Le Maire a fait distribuer aux participants une lettre ouverte à la présidente de l'association de 6 pages signée par le premier maire-adjoint. Cette lettre imprimée par la municipalité avec le logo de la commune a été distribuée par des militants UMP dont le responsable jeune. Drôle de confusion des genres...mais cela n'a rien d'étonnant à Asnières !
Dans cette lettre, M. Aeschlimann s'est cru obligé de se justifier sur de nombreux sujets en attaquant l'opposition et l'accusant de tous les maux. Fidèle à sa méthode de salir au maximum ses adversaires, le maire oublie-t-il que c'est lui qui est aux affaires depuis près de 10 ans ?
Bref là n'est pas l'importance. Les représentants d'ANTICOR venant de toute la France ont présenté leur campagne en direction des candidats à l'élection présidentielle. 13 propositions ont été adressées aux candidats : non cumul des mandats, saisie des chambres régionales des comptes par de simples citoyens, inéligibilité à vie pour les élus condamnés,...
Les représentants des blogs Asnierois.org, monputeaux.com et montoulouse.com sont également intervenus. Ils ont les empêcheurs de tourner en rond des municipalités.
L'échange avec la salle a été particulièrement fructueux malgré deux interventions de militants UMP dépêchés par le Maire pour défendre celui-ci.
Je suis moi-même intervenu pour rappeler que 99% des élus font correctement leur travail avec dévouement et souvent ingratitude. Les 1% d'élus corrompus ne doivent pas donner une mauvaise image de l'engagement politique.
Sans vouloir revenir sur la situation asniéroise, j'ai rappelé qu'il existait plusieurs pistes pour réconcilier les citoyens et la politique. J'ai pris l'exemple du Conseil Régional d'Ile-de-France qui a mis en place un conseil de jeunes tirés au sort par huissier ou bien de la mise en place prochainement d'un observatoire des engagements composé de simples citoyens. Il s'agit de permettre à des citoyens de vérifier que les promesses faites soient bien réalisées. Une première !
Jeune élu, je souhaite que la politique ne soit plus stigmatisée. Je souhaite que les élus soient au service des citoyens et non pas l'inverse. Je m'y emploie, à mon propre niveau, modestement.
Partage